mercredi 19 octobre 2016

Attention au Cash

J'aime la presse libre et indépendante, mais je fais attention à ce qu'en recevant du cash il n'y ait pas de fausse monnaie.

Hier sur France 2 une émission d'investigation, qui suit une ligne éditoriale qui lui est propre, a choisi de parler des partenariats public privé (PPP).
Excellente idée, sauf qu'en fait il n'était question que d'une opération (le grand stade de Nice) et dans un dossier qui n'était pas instruit à charge et à décharge, mais bien lourdement à charge.

Pour comparer à ce qui existe en matière de justice, ce n'était pas le dossier du juge d'instruction mais celui du procureur.
Où donc était le dossier de l'avocat ?


La liberté d'expression, la liberté de la presse, sont des libertés fondamentales en France.
Le droit à se défendre et à être défendu, le droit à être jugé équitablement, dans un délai raisonnable et de façon impartiale est un droit qui n'est pas moins fondamental.

Je n'ai pas eu l'impression qu'il ait été respecté.
Je n'ai pas eu l'impression d'un débat réellement contradictoire.
Et c'est vraiment dommage.

Je précise que je ne joue pas au football, et que je ne vote pas pour le Maire de Nice en fonction du nombre de buts marqués dans l'enceinte de l'Allianz - Riviéra mais en fonction d'un bilan de mandat et des projets d'avenir pour la ville.

Que ce soit Christian ESTROSI ou Philippe PRADAL, s'ils sont accusés (ce qui sauf erreur de ma part n'est pas le cas pénalement à ce jour), ils ont le droit à se défendre et à être défendu, le droit à être jugé équitablement, dans un délai raisonnable et de façon impartiale; et ce droit est fondamental.
Sinon, ce n'est plus de l'information, c'est de la propagande. Ce n'est plus de la justice, c'est du lynchage.

J'ose croire que ce n'est pas là l'intention de l'ensemble de nos média dont je soutiens par ailleurs la liberté d'expression et le professionnalisme, donc attendons la suite qui sera certainement intéressante.
Didier CODANI

dimanche 16 octobre 2016

En politique...

Elle est mignonne, et bien amenée dans le débat.
Même si ce n'est qu'une petite phrase.
Elle fera moins de polémique que le chef de l’État traitant les Magistrats de "lâches".
Et pourtant, ce tollé médiatique où tous se sont précipités pour signer d'avance la mort politique du Président de la République est-il si intelligent ?

Combien de Français pensent tout bas ce que leur Président a dit ou laissé dire si haut ?
Personne ne s'est risqué à l'évoquer.
Tous les bien-pensants préfèrent s'indigner.

Les Français ont un bulletin de vote, ne l'oublions pas.
Le plus bête n'est peut-être pas celui que l'on croit...
En politique, on peut mourir plusieurs fois. Il faut juste savoir quand et comment.

vendredi 7 octobre 2016

Je n'oublie jamais un visage

En mémoire de tous ceux pour qui j'ai fait cette exception.
Ils se reconnaitront. 

Julius, Henry, "Groucho" MARX, 1931

Ralph F. Stitt, Rivoli TheatreNew York World-Telegram and the Sun Newspaper Photograph Collection, Library of Congress, Reproduction number LC-USZ62-126207 Cette image est disponible sur la Prints and Photographs division de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis sous le numéro d’identification cph.3c26207.