dimanche 5 juin 2016

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie... à Verdun

Avec un temps de réflexion, je reviens sur la commémoration de l'une des plus meurtrières dans les grandes batailles du XXe siècle: Verdun.

Nous étions tout juste rescapés "in extremis" d'un concert de rap.
Presque soulagés de n'avoir que quelques discours sur la "paix" pas toujours réussis à subir.

Mais le lobby "culturel", que je ne peux même pas qualifier de "gauchiste", car ce serait insulter les vrais gauchistes que de les assimiler à ça; avait gardé en réserve le clou du spectacle, le clou du cercueil: Une course à pied au milieu des tombes, au son des Bidons du Bronx.


Nos acculturés du mondialisme  ne pouvaient pas respecter ceux qui ont donné leur vie pour la patrie, qu'ils soient Français ou Allemands, qu'importe. Il fallait, sous couvert de commémorer leur sacrifice, les insulter, les mépriser, à la face de la France entière; pour ne pas parler de l'Europe et du Monde, puisque bien entendu - cela faisait partie du plan - ces images ont été relayées partout.

Je n'incrimine pas les jeunes, à qui les organisateurs ont lavé le cerveau (car qui peut sérieusement penser au respect des morts en courant sur des tombes ?), ni même ces marteleurs de futs de pétrole qui eux ont probablement été payés, à moins qu'ils aient cru que cela serait bon pour leur "image"...


 Je dénonce simplement cette volonté captieuse et spécieuse de dégrader sous couvert d'honorer.
Sans aucune idée ou arrière-pensée politique en ce qui me concerne, je dis que c'est une honte.

Aux morts... Français ou Allemands...
Je lirai simplement un Hymne; celui de Victor HUGO dans "Les chants du crépuscule".
Juste ces premiers vers :
"Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !"

Je vous laisse apprécier, et la course à pied, et les tambours de Nièvre, comparés à cette voix.

A tous ceux des miens qui sont allés là-bas, à ceux qui n'en sont jamais revenus, parents et alliés, 
je demande pardon.

Didier CODANI


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