mardi 30 juin 2015

Trois citations de Charles PASQUA

Trois phrases de l'ancien Ministre de l'Intérieur Français Charles PASQUA le 8 mars 2015 (13h15 le dimanche)
  • "La légitimité c’est le peuple qui la donne".
  • "Je n’ai jamais fait quelque chose contre ma volonté".
"Je suis un homme égaré dans un siècle qui n’est pas le mien".

J'avais rangé ces citations sur mon site, à cet endroit:
http://www.codani.info/Citations.html 

Charles PASQUA, avant la carrière prestigieuse et controversée que l'on lui connait, avait très modestement financé ses études de droit à Grasse comme surveillant, avec l'un de mes oncles, également décédé cette année, qui lui étudiait la géographie.
Notre oncle interdisait - avec un accent provençal inimitable - que l'on s'en prenne à Charles : "Parce qu'au fond, vous savez, c'est un très brave type".

Je n'ai pas assez connu personnellement Charles PASQUA pour en juger, je me suis donc souvent conformé à cette sentence. Même si j'ai régulièrement resservi en famille et entre amis le sketch "des chocolats" dont Canal+ avait fait un succès à propos d'une trésorière et d'une mallette en Suisse...
Passons, c'est du passé.

Décrié, voire haï, Charles PASQUA assumait tout, et en particulier les reproches.

Il existait aussi un autre Charles PASQUA que celui qui était commenté dans les médias:
Courageux, résistant, patriote, fidèle en amitié, et un grand homme d’État dans son genre.

Qu'il repose en paix, et que nous nous en portions bien.

vendredi 26 juin 2015

Assassinat et attentat en Isère ce 26 juin 2015 chez Air Products

Il vaut mieux être le second à dire quelque chose d'intelligent, que le premier à diffuser une connerie.

Cette citation est de moi seul.

Encore une fois le désir d'être le premier sur la photo, le premier au micro, le premier à l'écran, prime sur toute autre considération.
La présomption d'innocence: inutile.
Le suspect: criminel.
Le criminel: coupable.
Le droit au procès équitable, dans un délai raisonnable, devant un tribunal impartial: oublié.

Certes, les faits constatés sont horribles, en particulier le cas de décapitation.
Certes, en première analyse, l'hypothèse terroriste semble bien la meilleure.
Certes, un volume considérable de forces de l'ordre en uniforme a été déployé sur les lieux.
Mais aurait-on fini l'enquête et l'instruction du dossier dans la même journée ?

Les premières gardes à vue ne sont pas terminées que déjà nos politiciens et nos journalistes en sont à l'étape la plus importante (pour eux) :  
Comment exploiter au mieux l'émotion du public?

Ma première pensée, peut-être l'age aidant, a été pour la victime, macabrement mise en scène.
Pour sa famille, pour ses proches, meurtris en un instant par sa disparition et par cette mise en scène qui ne saurait relever de la religion, mais bien du crime pur et dur.
Crime politique, peut-être, mais crime d'abord, et acte terroriste, car mis en scène pour cela.

Mon second sentiment, c'est irrationnel mais humain, ça a été la colère contre la personne qui a commis cet assassinat.
Le souhait qu'au-delà du judiciaire, l'exécutif redresse la tête.

Ce n'est qu'ensuite que j'en viens à comparer ce crime avec d'autres, se réclamant des mêmes inspirateurs, le même jour et ailleurs dans le monde, au Koweït et en Tunisie particulièrement.
L'enquête ne fait que commencer, aucune piste n'est à exclure et la coïncidence est là.
Il ne faut pas être naïfs, il ne faut (surtout) pas se voiler la face.

Si en métropole et dans le respect de notre droit la justice doit avancer, hors de France, il y a certainement autre chose à faire qu'attendre la lumière.
La France a une voix. 
Elle a aussi des mains, des bras, et quelques autres moyens pour faire entendre sa voix à ceux qui en ont besoin.
La BGL 250 n'est pas le moyen le plus précis ou le plus raffiné, mais quand ça arrive au sol, généralement ça raisonne bien.

Le message subliminal peut se délivrer de différentes façons...

Avant la révolution, cela se nommait "Ultima ratio Regum". Autres temps, autres mœurs.

Le pays des droits de l'homme sait aussi trouver les bonnes répliques quand on le cherche.
Il n'y a pas que dans l'air du temps que l'on peut trouver des idées et des réponses fermes.

Finissons enfin par une note d'espoir.
L'espoir qu'un jour disparaissent de la "une" de nos journaux les crétins - et je pèse le mot - qui, à chaque fois, viennent fustiger la police et en particulier sa composante renseignement dont le travail est si difficile, parce que dans notre pays on ne jette pas les gens en prison sur une simple rumeur.
Les "Yaka-Fokon, Yavéka-Falaike".
Les mêmes qui ne supporteraient pas que s'exerce la surveillance (savent-t'ils ce que représente en moyens humains et financiers une surveillance ?) sur un simple suspect au casier judiciaire vierge.
Laissons travailler Gendarmes et Policiers. Pas juste après un crime, mais au quotidien.


Merci aussi à ceux de nos hommes et femmes politiques, à ces journalistes aussi, qui gardent leur confiance dans nos institutions et surtout assez de recul pour ne pas en rajouter.

L'enquête, c'est le travail des Gendarmes et des Policiers.
Le jugement, ce sera le travail des Juges.
La guerre c'est le travail des Militaires, et on ne fait pas la guerre en égorgeant des civils.

"Il vaut mieux être le second à dire quelque chose d'intelligent, que le premier à diffuser une connerie."

Ce sera ma citation de la semaine. Elle me semble d'actualité.
Didier CODANI

vendredi 19 juin 2015

Les vrais hommes de progrès

Citation trouvée en Haute - Marne et en début de semaine.
Belle boiserie au mur d'une salle d'honneur. 
Frappante et si vraie que je viens la partager ici avec vous.



samedi 13 juin 2015

Dans la vie on partage toujours

Merci à un de mes estimés cousins avec qui j'ai partagé le café ce matin, et qui m'a donné l'idée.

Un lien avec la citation de la semaine dernière existe.
Cela s'appelle: "Le plan Sentinelle avec le budget de la Défense".

Bon dimanche... Bonne semaine.

vendredi 5 juin 2015

Celui qui ne se fixe pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre

Une petite citation que l'on devrait graver dans le marbre en bien des endroits.
Dans les entreprises et les administrations autant que dans les casernes.
Même si elle n'est pas neuve, puisque Sénèque, contemporain de Jésus-Christ, disait :
"Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va". 

Nous avons tous un endroit où nous aimerions graver cette citation.
Il suffit d'y penser et de l'exposer clairement. 

N.B.: Cette citation se trouve sur le blog  http://lavoiedelepee.blogspot.com/ 
C'est la phrase finale du billet intitulé : "Africa First".